Certains fruits et légumes peuvent prévenir certains cancers, comme celui du côlon. Des études récentes ont démontré le lien entre nourriture, poids et cancers. En effet on a pu observer qu’aux aux Etats-Unis, dans certaines communautés où l'on consomme peu de viande mais des légumes et des céréales et jamais d'alcool, le nombre de cancers du côlon et du sein est nettement inférieur à la moyenne. Non seulement l'alimentation et le mode de vie interviennent bien dans le développement de plusieurs cancers (côlon, sein, œsophage, utérus...) mais, pour certains, ce rôle est très important.
L’importance des fruits et légumes
Ceux qui consomment 35 g de fibres par jour en moyenne (soit sept portions de fruits et légumes) voient leur risque de cancer colorectal réduit de 40 %. Et cette baisse est encore plus importante si on prend l'habitude de bouger davantage. La grande avancée de cette étude est de montrer qu'il est possible de réduire le risque de cancer intestinal en augmentant de façon modérée la consommation des fruits, de légumes et des produits verts, principales sources de fibres alimentaires.
Les végétaux
Inscrivez à chaque repas un légume ou une salade et un fruit au dessert, plus un autre dans la journée. Quels sont les meilleurs ? Si les agrumes sont très intéressants, les autres fruits contiennent aussi des mélanges de produits protecteurs. Pour bénéficier de ces propriétés, variez les couleurs. Après le rouge des tomates, choisissez le vert du brocoli ! Cet effet bénéfique se retrouve, bien que de façon moins nette, pour d'autres types de cancer : poumon, œsophage, estomac et pancréas.
La viande
L’excès de viande n’est pas très sain. Les viandes sont regroupées en trois catégories : viande rouge, charcuterie et volaille. La première comprend le bœuf, le veau, le porc et l'agneau, frais, hachés et/ou surgelés. La seconde, le porc et le bœuf conservés par salage (avec ou sans nitrite), fumage, marinage, séchage ou chauffage : jambon, saucisses, boudin, pâté de foie, saucisson... La volaille est représentée par le poulet et la dinde. Ainsi le risque de cancer colorectal est plus élevé chez les consommateurs de viande ou charcuterie à tous les repas. En revanche, pas de problème avec le poulet et la dinde, qui apparaissent sans effet particulier. Acides gras : ils freinent l'évolution des tumeurs Il n'est pas question pour autant de supprimer la viande: on conseille simplement de ne pas en manger plus de deux fois par semaine. Le poisson la remplacerait les autres jours, même si l'on ne sait pas expliquer son effet protecteur. Des études en laboratoire indiquent que certains acides gras, en grande quantité dans les huiles de poisson inhiberaient le développement des tumeurs cancéreuses.