En effet, la façon de manger, de consommer montrerait la classe sociale dont on appartient. En effet, selon une étude menée par des chercheurs du laboratoire ALISS à l’INRA montrerait une forte hiérarchie sociale entre catégories aisées et modestes dans leur manière de consommer.
Alors que les classes les plus aisées sont plus réceptives aux recommandations alimentaires (Manger des fruits et légumes, variées, évitez les grignotages, diminuer l’apport en graisse etc.), chez les catégories plus modeste, ces messages sont moins pris en compte et ce qui prédomine, c’est avant tout le goût des bonnes choses.
Ce type de comportement s’explique avant tout par le manque de moyens financiers. Mais il convient aussi de prendre en compte également les représentations en matière d’alimentation. Si, pour les catégories aisées, bien se nourrir son enfant repose sur l’inculcation de principes et sur un apprentissage à aimer les aliments sains, chez les catégories modestes, l’importance est d’offrir une abondance d’aliments, pour assurer la solidité du corps et gâter les enfants dans un contexte social difficile.